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Exposition. Au Bénin, l'énergie du vaudou
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Là encore, tout est parti d’une opportunité. Celle de m’immerger durant trois semaines au Bénin, pays d’Afrique de l’Ouest situé entre le Togo et le Nigeria. Je découvre le vaudou, loin des clichés habituels. Un an plus tard, mes photographies ont été exposées à la médiathèque François Mitterrand, à Digne les Bains du 24 décembre 2019 au 25 janvier 2020.

Le Bénin, berceau du vaudou. Apparu dans le royaume du Dahomey (actuels Togo et Bénin) au XVIIe siècle, le vaudou est une croyance animiste complexe et mystérieuse où le visible (le monde des humains) se mêle à l’invisible (le monde des esprits et des divinités). Historiquement, le vaudou se diffuse lors de la traite négrière au Brésil, en Haïti, aux Antilles et jusqu’en Louisiane. De nos jours, on estime à 200 millions le nombre de pratiquants dans le monde.

10 janvier 2019, journée nationale des cultes au Bénin. Je me rend à Grand-Popo, à la frontière avec le Togo, pour assister aux cérémonies vaudoues sur la plage entre le fleuve Mono et le golfe de Guinée. Une journée intense où je saisit cette ferveur populaire en photographiant des adeptes recouverts d’une pâte jaune en état de transe. j’apprends l’existence du zangbeto, ce « gardien de la nuit » à la structure de paille qui ne cesse de tourner.

12 janvier 2019, cap sur Porto-Novo. Deux jours plus tard, j’assiste à un défilé célébrant la richesse de ces traditions africaines dans la capitale du pays. Je suis happé par le regard des enfants et par les tenues traditionnelles aux multiples symboles. Dans cette atmosphère, les chants et la musique sont omniprésents. Présent dans le cortège, l’engungun symbolise l’esprit d’un mort revenu se manifester au monde des vivants.

 

Les tirages originaux sont désormais en vente
au prix de 90 € (frais de port inclus).
Merci de me contacter à Sebastien.roux07@gmail.com



Un récit et une galerie photo à découvrir également sur Le Temps


L’article de La Provence sur mon exposition

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Une vidéo réalisée par Maelann Gegot pour TEMA TV lors de mon vernissage

Télévision. Mes passages à Marque-page
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2017, lors de mes deux premières expériences dans la rédaction de sept.info, j'ai eu l'occasion de présenter sept livres sur la chaine suisse La Télé. Marque-page, une émission courte, moins de trois minutes, pour donner envie aux téléspectateurs de se plonger dans un livre. Un exercice plaisant mais périlleux: une seule prise, pas de filet de secours, quelques tics qui reviennent («et ce qui est intéressant») sans oublier la création d'un nouveau mot dans la langue française (#obscuranturisme).

 

Mon cousin le fasciste de Philippe Pujol (éditions Seuil)

Après avoir obtenu le prix Albert-Londres en 2014 pour sa série d'articles «Quartiers shit» et après le succès de La fabrique du monstre, Philippe Pujol revient avec un deuxième livre sur son cousin, Yvan Benedetti, ancien chef de l’Œuvre Française, groupuscule de l'ultra-droite française.

Deux épisodes sont d'ailleurs disponibles sur le site de sept.info avec du contenu supplémentaire.


Jours barbares de William Finnegan (éditions du Sous-sol)

Lauréat du prix Pulitzer en 2016 dans la catégorie Biographie, William Finnegan raconte dans ce livre sa relation, forcément très spéciale, avec les vagues et plus particulièrement au surf, sport qui l'a suivi durant sa vie aux quatre coins du monde. Reporter de guerre pour le New-Yorker, le livre évoque aussi son expérience avec l'apartheid en Afrique du Sud alors qu'il était enseignant dans une école.


Au fil du rail de Ted Conover (éditions du Sous-sol)

En 1980, le jeune Ted Conover n'est pas encore un journaliste de renom. Cet étudiant en anthropologie décide durant plusieurs semaines de suivre le long de la côte ouest américaine des «hobos», ces sans-domicile itinérants américains. Une vie loin du confort mais riche en expériences et en rencontres. Un livre témoin d'une époque et d'une certaine liberté. L'auteur dans sa préface nous explique qu'il serait pratiquement impossible de réaliser la même aventure de nos jours.


33 révolutions de Canek Sánchez Guevara (éditions Métailié)

En utilisant la métaphore d’un vinyle rayé qui ne cesse de tourner dans le vide, ce livre dépeint un pays où l’utopie a sombré peu à peu dans une dystopie. Le personnage est un fonctionnaire travaillant pour l’Etat cubain. Muni de son appareil photo argentique, il observe ses compatriotes en tentant de capturer la routine quotidienne ainsi que les nombreuses vagues d’exil du peuple cubain défilant le long de la côte à bord de leurs radeaux de fortune. «L’espoir se fait rare. Seule la mer, au loin, promet encore quelque chose…»


Sexothéraphies de Elsa Fayner (éditions Seuil)

La journaliste française choisit de raconter le parcours de huit patients pendant toute une année sous le regard de Romy Steiner. Sans juger ni médicaliser leurs maux, la sexologue leur donne les mots et les gestes dont ils ont besoin pour se réconcilier avec leurs corps. Des histoires pour percer les mystères de notre sexualité: blocages, fantasmes, pulsions violentes ou encore frissons d’infidélité.


Fils de gonzo de Juan F. Thompson (éditions Globe)

Enfance difficile quand son père s'appelle Hunter S. Thompson, l'inventeur du style gonzo. Un journalisme à la subjectivité totale pouvant parler des Hells Angels, d'alcool et de drogues sans aucun tabou. Avec les souvenirs qu'il a collecté, le fils désormais adulte rend hommage à son père, décédé en 2005, en montrant les différentes facettes d'un homme qui a marqué les esprits par ses frasques et ses écrits.


Aqua de Michel Roggo (éditions Werdverlag)

Durant sept ans, le photographe fribourgeois a plongé son appareil photo dans les eaux douces du monde pour nous livrer un livre rempli de photographies de paysage. Avec le Freshwater Project, il a sillonné des fleuves, des lagunes et des rivières, en passant par la Suisse bien-sûr mais aussi par l'Australie, la Laponie ou encore le Mexique. Un jeu de lumière mêlant des prises de vues aériennes à des prises de vues sous-marines, sans oublier des bonus vidéos à découvrir à l'intérieur de l'ouvrage.

Photographies. Cuba en noir et blanc, le passé de l'argentique

De Santiago de Cuba à La Havane, un voyage de plus de 1'000 kilomètres à travers le temps.

Trinidad, petite ville au centre du pays, attire de nombreux touristes avec ses rues pavés et ses galeries d'art. Ici, un vieux cubain digne d'un membre de Buena Vista Social Club.

Trinidad, petite ville au centre du pays, attire de nombreux touristes avec ses rues pavés et ses galeries d'art. Ici, un vieux cubain digne d'un membre de Buena Vista Social Club.

 

Dans un ciel orangé, le soleil se couche lentement sur le tarmac de l'aéroport Toussaint Louverture à Port-au-Prince. Voilà une semaine que j'ai passé la frontière de Mallepasse entre la République dominicaine et Haïti. Une même île, deux mondes. Mon article sur l'évolution de la protection des enfants depuis le séisme de 2010 sera prochainement publié. En attendant, cap sur Cuba.

Cuba l'intrépide, Cuba l'invincible, Cuba l'indescriptible. Un pays plein de paradoxes, un fantasme irréaliste, une plongée dans une pauvreté dorée. Et si voyager seul enlève tous repères, j'ai du mal à distinguer la sincérité de l'opportunisme au gré de mes nombreuses et passionnantes rencontres. Santiago de Cuba, Camagüey, Santa Clara, Sagua, Cienfuegos, Trinidad, La Havane : retour en images sur cette traversée d'est en ouest.

 
 

Cette série de photographies a été prise en avril 2018 à l'aide d'un Canon AV-1 argentique. Des clichés d'Iphone en couleur sont disponibles sur mon feed Instagram.